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Mis à jour le 10/04/09
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Viva, une agence photographique
Première rétrospective du 30 janvier au 09 avril 2007
Du 30 janvier au 09 avril 2007, le Jeu de Paume organise la
première rétrospective de l'agence Viva. Cette exposition
retrace l'histoire et la singularité de l'agence Viva pour
la période 1972-1982. Elle regroupe une sélection de 150
images ayant marqué les moments fondamentaux de cette agence
et le parcours de certains de ses membres. D
Bien que créée sous forme de société anonyme, l'agence Viva
fut fondée dans un certain état d'esprit communautaire, par
huit photographes appartenant "à la génération de Mai 1968"
: Alain Dagbert, Martine Franck, Hervé Gloaguen, François
Hers, Richard Kalvar, Jean Lattes, Guy Le Querrec, Claude
Dityvon.
Groupement d'auteurs qui se réclameront au fil du temps du
statut d'artiste, Viva fut plus qu'une agence de presse.
Le groupe se distingue par une production d'images qui,
entre actualité immédiate et illustration, reportage de fond
et attitude purement créative, témoigne d'un certain recul
par rapport aux événements.
Dés le début et tout au long de sa vie, l'agence connaitra
des dissentions internes : départ de Jean Lattes, puis de
Martine Franck et Guy Le Querrec pour Magnum Photo, enfin
d'Hervé Gloaguen pour Rapho.
Au début des années 80, le marché de la photographie N&B est
au plus bas. En septembre 1982, épuisé, le couple Christiane
et Claude Raymond Dityvon "repasse le bébé" à la Compagnie
des Reporters, une jeune agence spécialisée dans le
reportage magazine en couleurs et qui veut assurer la
diffusion du fond et permettre à l'équipe Viva de poursuivre
son ¦uvre.
Hélas, l'investissement que fait alors la Compagnie des
Reporters dans la promotion des archives de Viva, avec
l'embauche de deux documentalistes, sera une des raisons
principales de son dépôt de bilan, en octobre 1985. Après
quelques péripéties, les deux agences disparaitront ainsi
qu'une troisième, l'agence NS Rush, dans les méandres d'un
rachat par un
homme d'affaires non issu du métier.
Une exposition à ne pas manquer, car il est assez rare que
le courant "post Mai 68" soit à l'honneur.
De 2,5 à 5 euros - Du mardi au vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche de 10h
à 19h - Jeu de paume, site Sully, 62 rue Saint-Antoine, 75004 Paris -
Renseignements : 01.42.74.47.75